Le régime concordataire français : la collaboration des Eglises et de l'Etat, 1802-1905 - Jean-Pierre Chantin

Le régime concordataire français : la collaboration des Eglises et de l'Etat, 1802-1905

Jean-Pierre Chantin

Beauchesne | mai 2010
37,05 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
39,00 €
Disponibilité en ligne
à commander
Expédié sous 8 j

Ce que dit l'éditeur

La France est-elle vraiment une République laïque ? Les célébrations du centenaire de la loi de séparation de l'État et des cultes, en 2005, ont relancé au milieu d'une actualité pressante la question de la place du religieux, ou des religions, dans notre société moderne. Mais n'a-t-on pas oublié de considérer sur quoi s'est bâti ce nouveau rapport ? De porter le regard en deçà sur un monde concordataire centenaire qui a évolué jusqu'à sa disparition de 1905 et qui n'est même pas tout à fait éteint ?

L'organisation des cultes dite «concordataire» repose sur plusieurs ambiguïtés qui suivent, tenaces, son existence. Il s'agit, avant tout, pour Bonaparte de régir les relations avec l'Église catholique, au sortir de la Révolution, en choisissant le pape pour interlocuteur. En contrepoids, des règlements pour le clergé français, dits «Articles organiques», sont décidés sans Rome, et d'autres sont accordés aux deux cultes protestants, puis, avec retard, aux Juifs. Le système se met ensuite en place au gré des régimes différents qui lui trouvent, chacun, leur intérêt. Mais ils se heurtent tous à une question laissée en suspens : celle de l'enseignement. La rupture est lente à se dessiner, même si différents milieux prônent la «Séparation» à partir du milieu du XIXe siècle ; elle survient encore à propos de l'Église catholique après l'arrivée des Républicains, lorsque s'affrontent les deux logiques de contrôle de la société.

On verra pourtant que la solution de 1905 est un compromis qui explique bien des imperfections du système actuel. Les autres cultes, dissidents, en marge du régime concordataire, ont eux aussi une histoire dont il a été tenu compte, tout comme les territoires lointains.

Résumé

L'auteur revient sur les cent dernières années du lien entre l'Eglise et l'Etat, qui se manifesta par le Concordat de 1801. Chronologiquement, il évoque le régime concordataire qui a évolué jusqu'à sa disparition en 1905 avec la séparation de l'Etat et des cultes. Il démontre également que la séparation s'est faite lentement, à partir de 1848. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
20 mai 2010
Collection(s)
Bibliothèque Beauchesne
Rayon
Histoire religieuse du XIXe s.
EAN
9782701015637
Nombre de pages
299 pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0 cm x 14.0 cm x 2.7 cm
Poids
374 g
nothumb-auteur.jpg

À propos de l'auteur

Jean-Pierre Chantin

Jean-Pierre Chantin, professeur à l'université de Lyon, a choisi un sujet d'étude très particulier : les dissidences du catholicisme dans la France des XIXè et XXè siècles. Cela l'a amené à travailler sur le phénomène des sectes.