Dire je : essai sur la subjectivité
Stéphane Chauvier
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurL'aptitude à dire "je" est une des marques distinctives de la subjectivité : si un caillou se mettait à nous parler de lui-même, nous pourrions difficilement, l'étonnement dissipé, ne pas le tenir pour une personne. Toutefois, pour beaucoup de philosophes, cette aptitude à dire "je" n'est que l'une des manifestations d'une aptitude plus profonde et plus générale à la conscience de soi. Une créature ne pourrait parler de soi que parce qu'elle serait consciente de soi et c'est cette aptitude à la conscience de soi qui constituerait l'essence de la subjectivité. On se propose de renverser ici cet ordre de préséance et de montrer que la subjectivité est identique à l'aptitude à dire "je". L'égologie n'est pas le signe ou la manifestation de la subjectivité, mais son essence même et la conscience de soi n'est rien d'autre que la pensée égologique. Il en résulte qu'une conscience, dont le langage ne contiendrait nul marqueur de la première personne, ne serait pas un sujet. Mais un langage pourrait-il ne pas contenir de marqueur de la première personne ? Etait-il possible que nous ne fussions pas des sujets ? Une existence impersonnelle est-elle possible ? |
RésuméPour nombre de philosophes, l'aptitude à dire je, marque de subjectivité, est une manifestation de celle de la conscience de soi, véritable essence de la subjectivité. L'auteur se propose de renverser cet état de choses, en montrant qu'une conscience qui ne dirait pas je, ne serait pas un sujet. Une existence impersonnelle est-elle possible ? ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Stéphane Chauvier
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
1 octobre 2001
Collection(s)
Analyse et philosophie
Rayon
nv philosophie
EAN
9782711615186
Nombre de pages
256
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
1.6
cm
Poids
400
g
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