Mais la musique soudain s'est tue : journal 2009-2013
Gabriel Matzneff
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAvec ses journaux intimes aux titres flamboyants, provocateurs, Un galop d'enfer, Mes amours décomposés, Calamity Gab, Gabriel Matzneff s'est depuis sa jeunesse attiré une fâcheuse réputation de libertin, de mauvais sujet. Trop beau, trop libre, trop heureux, trop insolent, trop de lycéennes dans son lit, ça indispose les honnêtes gens. Le temps passe, irrémédiablement, même pour les plus obstinés polissons. Mais la musique soudain s'est tue est un joli titre. Toutefois, si Billy Wilder ne l'avait pas précédé, Gabriel Matzneff aurait volontiers intitulé Boulevard du crépuscule ce journal intime des années 2009-2013. Certes, il demeure fidèle à ses passions, il est amoureux, il voyage, il a la dalle en pente et un solide coup de fourchette, il combat pour les causes qu'il croit être justes, bref, il aime toujours la vie, mais peut-être, désormais, est-ce la vie qui a cessé de l'aimer. |
RésuméDébutant en 2009 pour s'achever en septembre 2013, ce journal intime prend le relais de Carnets noirs. Mais à la différence de ce dernier, l'écrivain adopte un ton assombri, s'arrêtant sur l'âpreté matérielle et morale de sa condition. Il se confie sur ses inclinations littéraires et philosophiques, ses voyages en Italie et ses ultimes concubines, mais aussi sur le déclin de sa santé. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Gabriel Matzneff
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
29 janvier 2015
Collection(s)
Blanche
Rayon
Littérature française
EAN
9782070145423
Nombre de pages
516
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
3.5
cm
Poids
569
g
|
À propos de l'auteurGabriel Matzneff, qui a obtenu le prix Renaudot de l'essai 2013 pour Séraphin, c'est la fin, est un écrivain très controversé pour la publication de ses journaux intimes dans lesquels il avoue son penchant pour les très jeunes adolescents. Aussi se situe-t-il en marge du milieu littéraire. |