Louise Erdrich
erdrich-louise.jpg

Louise Erdrich occupe une place singulière dans la littérature américaine. Elle est en effet indienne par sa mère et défend dans ses livres la cause amérindienne et la mémoire de ce peuple. Beaucoup la considèrent comme un des plus importants écrivains américains d'aujourd'hui.

Louise Erdrich, d'origine allemande par son père, un passionné de Shakespeare qui lui raconte des histoires et l'encourage à écrire dès l'âge de 7 ans, et indienne par sa mère, grandit dans la réserve indienne du Dakota du Nord qui emploie ses parents dans son bureau des affaires indiennes. Elle fréquente l'école des soeurs car sa mère est une catholique fervente. Elle devient ensuite professeur et commence à publier au début des années 80, tous en élevant ses enfants. Poèmes, puis nouvelles et romans se succèdent. Elle reconnaît deux influences majeures, William Faulkner et Gabriel Garcia Marquez et deux groupes de personnages principaux, les indiens, car elle participe activement au Native American Renaissance, la renaissance amérindienne, et les ecclésiastiques, ainsi Dernier rapport sur les miracles à Little No Horse. Elle puise également dans ses souvenirs d'école et ceux des pratiques magiques indiennes qu'elle a pu observer. Installée au Minnesota depuis son divorce, elle tient une librairie et défend avec vigueur la cause du livre imprimé et du libraire. Un petit détail la résume : elle porte toujours des boucles d'oreille en forme de plume. Symbole de l'écrivain qu'elle est mais aussi emblème des indiens de la réserve du Dakota. Son oeuvre a reçu tous les grands prix littéraires américains. Ses deux derniers livres : un recueil de nouvelles, La décapotable rouge et un roman, Dans le silence du vent, histoire d'un jeune indien de 13 ans confronté à l'injustice. Le livre a déjà reçu le National Book Award et le prix des libraires américains.