Jacqueline Risset
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Jacqueline Risset a fait de Rome une patrie d'adoption, où elle a longtemps enseigné la littérature comparée à l'université la Sapienza. Sa traduction de La divine comédie de Dante est devenue une référence, mais elle a livré une importante oeuvre personnelle de poésie, de nombreux essais et une autobiographie.

Jacqueline Risset a choisi l'italien un peu par hasard à son entrée à l'Ecole normale supérieure, par refus de la carrière d'enseignante normalienne typique, progressant d'un poste de province à la capitale. L'italien donc, peu étudié dans les années 50 et l'obtention d'une bourse d'études à Rome pour deux années. De retour à Paris elle réussit l'agrégation, participe au groupe Tel Quel, réfléchit au processus de la traduction, La traduction commence et publie son premier recueil de poésie, Jeu, en 1971. Nommée professeur de littérature française puis de littérature comparée à l'université La Sapienza de Rome, elle s'y installe et se lance dans une magistrale traduction de La divine Comédie de Dante qui lui prend dix ans et s'affirme comme la traduction de référence. Elle traduit également Le Prince de Machiavel et Cinecittà de Fellini et de français en italien le poètes de tel Quel et l'oeuvre de Francis Ponge. Outre sept recueils de poésie, elle a consacré des essais au poète de la Renaissance Maurice Scève, Dante et Proust. La parution de son autobiographie, Les instants, les éclairs a fait sensation en 2014 pour son écriture onirique, parfois décalée.