Natacha Polony a suivi les classes préparatoires littéraires du lycée Louis-le-Grand et, après un DEA sur la poésie contemporaine et une agrégation de lettres modernes, a commencé une carrière de professeur, mais démissionné de l'Education nationale par opposition aux réformes proposées par Allègre. Elle entre alors à Sciences PO dont elle est diplômée en 2002. Elle prend ensuite des responsabilités au sein du parti de Chevènement et se présente sans succès aux élections législatives de cette même année. Après une année d'enseignement au pôle universitaire Léonard de Vinci, elle entre à l'hebdomadaire Marianne, chargée des questions d'éducation, puis au Figaro en 2009. Elle participe régulièrement à des émissions de télévision sur France 3 et Canal+ et tient une chronique à la radio. Elle affiche des opinions néo gaullistes et souverainistes, comme le montre le titre d'un de ses livres, Ce pays qu'on abat, recueil de ses chroniques. Elle écrit aussi sur l 'éducation, Nos enfants gâtés : petit traité sur la fracture générationnelle, Monsieur le Président, si vous osiez... : 15 mesures pour sauver l'école, L'homme est l'avenir de la femme, prix Louis Pauwels 2008, Le pire est de plus en plus sûr. Enquête sur l'école de demain. Son oeuvre a été couronnée par le prix de littérature politique Edgar Faure.