Pourquoi ont-ils tué Jules Ferry ? : la dérive de l'école sous la Ve République - Philippe Nemo

Pourquoi ont-ils tué Jules Ferry ? : la dérive de l'école sous la Ve République

Philippe Nemo

Grasset | janvier 1991
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Ce que dit l'éditeur

L'école est l'objet d'un étrange tabou en France, où l'on amuse la galerie avec la question de la laïcité, alors que la vraie question est celle des structures de l'Education nationale.

Telle qu'elle a été bâtie depuis trente ans, hypergéante, centralisée, rigide et monopolistique, celle-ci est devenue un système non régulé, incapable d'adaptation et d'innovation, qui se survit de rentrée en rentrée par un miracle de plus en plus improbable, mais dans lequel les problèmes de fond s'accumulent sans être jamais résolus. On peut le qualifier de soviétiforme. C'est, dirait-on, un fragment du continent soviétique qui aurait dérivé jusqu'à la pointe Ouest de l'Europe. Il est aussi improductif dans son domaine que les économies de type soviétique dans le leur, si ce n'est qu'il attend toujours, lui, sa perestroïka.

A cause de ce système, l'école, en France, s'apprête à rater les trois rendez-vous majeurs que sont pour elle l'accélération décisive de l'évolution des sciences et des technologies, l'entrée dans la «Galaxie Marconi» et la formation professionnelle. Pour relever ces défis, il faudrait des créateurs d'école, dont, par construction, le système rend impossible l'émergence.

Pendant ce temps, poursuivant les fantasmes des années 1930, les syndicats enseignants continuent imperturbablement à faire les plans d'une école unique, matrice de l'homme nouveau, citoyen de la future cité socialiste. Ils entendent, dans ce but, substituer partout, de la maternelle à l'enseignement supérieur des Pédagogues aux Professeurs. Ils préparent un retour d'obscurantisme de nature à détruire l'œuvre scolaire de Jules Ferry et à déliter le lien que la République avait toujours entretenu avec les Lumières.

Résumé

Le vrai problème de l'école est celui des structures de l'Education nationale. L'auteur critique la tutelle de l'Etat et l'obscurantisme des syndicats enseignants en s'appuyant sur les idées de M.T. Maschino, J. de Romilly, M. Lumilhac, L. Schwartz... ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Philippe Nemo (Auteur)
Éditeur(s)
Date de parution
1 janvier 1991
Rayon
Débats sur l'école
EAN
9782246427018
Nombre de pages
355 pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0 cm x 14.0 cm x cm
Poids
430 g
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À propos de l'auteur

Philippe Nemo

Philippe Nemo, philosophe et historien des idées politiques, professeur à Sup de Co Paris, consacre ses recherches au libéralisme, à la notion d'Occident, à l'idée républicaine et s'intéresse aux questions de l'éducation.