La servante et la consolatrice : la philosophie dans ses rapports avec la théologie au Moyen Age

La servante et la consolatrice : la philosophie dans ses rapports avec la théologie au Moyen Age

Vrin | août 2002
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Ce que dit l'éditeur

L'incertaine condition de la philosophie médiévale oscille entre les deux figures de la servante et de la consolatrice. Dépossédée par certains de tout magistère, du droit de juger et d'interpréter une parole révélée qui la dépasse, elle demeure pour d'autres hommes du Moyen Age parée de son antique prestige et disposée à les conduire à la perfection de la vie humaine et au comble de la félicité. Dans l'écart ouvert par cette antithèse, il y a évidemment place pour nombre de statuts différents accordés à l'activité rationnelle. A tel point qu'il est difficile, sinon impossible, d'en donner une description univoque et satisfaisante. On ne peut qu'œuvrer dans le particulier et montrer comment, au cas par cas, de la conceptualité est produite, par des individus dans des conditions historiques déterminées, notamment par des théologiens en situation de devoir élaborer ou affiner les instruments dont ils avaient besoin. C'est dans cet esprit que les contributions ici réunies (avec deux éditions de textes) étudient ce que quelques penseurs médiévaux ont dit de la philosophie, ainsi que la philosophie qu'ils ont pratiquée. Que ce soit pour la constitution de la métaphysique en science de l'étant en général, la conception de la sagesse (théologique ou laïque), la question des universaux, l'ontologie des accidents, l'idée d'une science expérimentale, il importe de reconduire les discussions sur ces thèmes fondamentaux aux difficultés historiquement données qui les ont suscitées. Ainsi, à défaut d'une introuvable définition unitaire et exhaustive de la philosophie au Moyen Age, on espère confirmer encore une fois le caractère indispensable du détour par le Moyen Age dans l'étude de l'histoire de la philosophie.

Résumé

Certains penseurs médiévaux ne concevaient pas que la philosophie était capable de juger et d'interpréter la parole révélée donc supérieure. Pour d'autres, elle gardait son prestige antique et pouvait les mener à la perfection et à la félicité. Ces contributions étudient non pas la philosophie du Moyen Age dans son ensemble, mais celle de personnalités particulières, dont des théologiens. ©Electre 2024

Caractéristiques

Éditeur(s)
Date de parution
2 août 2002
Collection(s)
Textes et traditions
Rayon
Pensée médiévale : études
Contributeur(s)
Zénon Kaluza (Editeur scientifique (ou intellectuel)), Jean-Luc Solère (Editeur scientifique (ou intellectuel))
EAN
9782711615636
Nombre de pages
258 pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0 cm x 16.0 cm x 1.6 cm
Poids
520 g