Vivre de paysage ou L'impensé de la raison
François Jullien
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurVivre de paysage ou L'impensé de la Raison En définissant le paysage comme « la partie d'un pays que la nature présente à un observateur », qu'avons-nous oublié ? Car l'espace ouvert par le paysage est-il bien cette portion d'étendue qu'y découpe l'horizon ? Car sommes-nous devant le paysage comme devant un « spectacle » ? Et d'abord est-ce seulement par la vue qu'on peut y accéder - ou que signifie « regarder » ? En nommant le paysage « montagne(s)-eau(x) », la Chine, qui est la première civilisation à avoir pensé le paysage, nous sort puissamment de tels partis pris. Elle dit la corrélation du Haut et du Bas, de l'immobile et du mouvant, de ce qui a forme et de ce qui est sans forme, ou encore de ce qu'on voit et de ce qu'on entend... Dans ce champ tensionnel instauré par le paysage, le perceptif devient en même temps affectif ; et de ces formes qui sont aussi des flux se dégage une dimension d'« esprit » qui fait entrer en connivence. Le paysage n'est plus affaire de « vue », mais du vivre. Une invitation à remonter dans les choix impensés de la Raison ; ainsi qu'à reconsidérer notre implication plus originaire dans le monde. |
RésuméL'auteur s'interroge sur ce que signifie regarder un paysage. Appuyant sa réflexion sur la Chine, civilisation qui a pensé très tôt le paysage, il entend le concevoir comme un champ tensionnel où les formes sont aussi des flux et où se dégage une dimension de l'esprit. Le paysage n'est plus dès lors une simple affaire de "vue" mais de vivre, où se dégage notre implication au monde. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) François Jullien
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
13 mars 2014
Collection(s)
Bibliothèque des idées
Rayon
François Jullien
EAN
9782070145157
Nombre de pages
258
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
12.0
cm x
1.8
cm
Poids
207
g
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À propos de l'auteurFrançois Jullien est à la fois philosophe et sinologue, un itinéraire singulier pour un jeune normalien qui pensait travailler sur la philosophie grecque et Aristote. Il est donc parti apprendre le chinois sur le terrain afin de penser entre la Chine et la Grèce, selon la formule de Pierre Nora sur le travail de son ami. |