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Ni une parodie, ni un plagiat, ce titre est d'abord un hommage au texte de Freud publié en 1915, Actuelles sur la guerre et la mort. Il y a un siècle, cet article inaugurait une réflexion novatrice sur la violence et la barbarie, mais surtout sur le « travail culturel commun » et les désillusions qui s'y rapportent. Ce texte a fait date, et un certain nombre de questions examinées dans ce livre en sont tributaires.
S'il précise l'actualité de certaines des propositions psychanalytiques restées sans suites à l'issue de la Première Guerre mondiale, il vise surtout à les réexaminer à l'aune de la clinique du travail contemporaine, bien distincte de celle existant en temps de guerre. Le travail n'est pas neutre, et la grande leçon d'histoire du XXe siècle est que l'organisation du travail peut produire ce qu'il y a de pire. Aujourd'hui, quels liens existe-t-il entre la puissance et les pesanteurs des contraintes sociales, en particulier celles de l'organisation du travail, et la souffrance de celles et ceux qui y sont confrontés au quotidien ? Cette question générale engage-t-elle une simple actualisation théorique, ou sommes-nous confrontés à une mutation profonde de l'inscription du sujet dans la société ?