Les âmes confisquées

Ce que dit l'éditeur

Entre Une image obscure dans un miroir, le précédent roman de Jean de Lignières, et Les âmes confisquées, le lecteur découvrira une parenté d'ordre spirituel, mystique, entre les personnages.

Jean de Lignières, en effet, de même que Bernanos, Graham Greene ou Van der Meersch, est obsédé par les masques, les ravages du mal et, plus encore, par l'aptitude de l'âme à la rédemption par la sainteté.

La sainteté de ses personnages n'est pas celle, traditionnelle, d'un Jean de la Croix ou d'une Catherine de Sienne car elle est atypique. Dans son précédent roman, c'est la sainteté d'une prostituée, Laura, qui découvre l'Amour Divin à travers son amour pour un séminariste. Dans ce livre-ci, il s'agit d'une véritable descente aux enfers où Satan semble faire le jeu de Dieu, et Dieu ruser avec Satan. Jean de Lignières montre que la vie est tragédie. L'âme a le choix entre deux abîmes : s'enfoncer dans le mal, au point d'être le jouet des forces des Ténèbres, ou bien s'élever vers l'Amour qui, mystérieusement, transfigure tout être.

« Jean de Lignières est un poète, un magicien de l'âme... »
Michèle Reboul