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Cette étude essaie de suivre le cheminement de la question de l'homme dans la pensée de Thomas d'Aquin, sans jamais perdre de vue la question de la dimension politique de l'existence humaine, qui devient peu à peu la question centrale de cet ouvrage.
Le théologien chrétien Thomas d'Aquin avait d'abord appris que l'homme est serviteur et fils de Dieu, tout entier consacré à un autre Royaume qui n'est pas de ce monde. Il apprend du philosophe Aristote que l'homme est obligé au monde. Alors Thomas élabore une anthropologie radicalement nouvelle qui, dans la culture médiévale, ouvre l'espace de la pensée moderne. A tel point que cette nouveauté anthropologique sera perçue comme scandaleuse et que, dans un premier temps, la communauté intellectuelle du XIIIe siècle la refusera et la condamnera. Ensuite la culture chrétienne l'apprivoisera et la domestiquera, en la déformant au point de la rendre inoffensive.
Aussi faut-il faire effort pour débarrasser la pensée de Thomas de la tradition qui l'occulte et pour en retrouver la nouveauté. Cette pensée, qui s'efforce de penser l'homme, non seulement rend possible la pensée du monde, mais présente cette pensée du monde comme la seule manière de penser l'homme. Autant dire que la tâche de la pensée est infinie.