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Martin Heidegger a vu dans l'avènement grec de la vérité comme identification de l'être et de la raison l'origine du dispositif technologique planétaire qui rend aujourd'hui possible l'annihilation de l'homme et du monde. Cette catastrophe met en évidence la finitude de la vérité ontologique, ainsi que son opacité à l'originaire, d'emblée renvoyé dans le néant. L'affaire de la pensée exige aujourd'hui de surmonter la décision qui a inauguré notre destin. Heidegger a tenté de le faire à partir de Hölderlin, dans une lecture qui identifie le mystère de l'originaire à la Terre et subordonne le réenracinement de la vérité à l'avènement d'une ultime figure du divin. Jean Vioulac propose une alternative au néopaganisme heideggérien. En suivant la voie ouverte par saint Paul qui pense le Logos comme mystère, ou celle de Maître Eckhart, qui identifie l'originaire avec l'abîme de la déité, c'est l'incarnation de la vérité, et non son enracinement, qui s'avère susceptible de sauvegarder le mystère. L'incarnation du Logos s'impose ainsi comme un « autre Commencement », antagoniste au Commencement grec bien qu'en étroite connexion avec lui. Dans cette perspective, le christianisme constitue non plus un obstacle au projet philosophique de Heidegger. Au contraire, il se révèle dans Apocalypse de la vérité comme la condition de possibilité de son achèvement.