De l'art comme résistance à l'implication politique
Maxence Caron
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurObsédée par l'opinion de chacun, l'époque veut absorber l'art dans ses débats. Mais le principe de l'art résiste aux préoccupations de la cité. Se tenant dans ce que Rimbaud nomme «le dégagement rêvé», l'art est le lieu d'une absence totale d'implication civile. Ce livre est un traité De l'art ; conçu comme une odyssée, il progresse en sept étapes. La première, à travers l'analyse des slogans partisans, établit la vacuité d'une psychose volontaire : la relation au politique. En rupture avec cette maladie, les étapes suivantes sont les cinq degrés de progressive élévation dans la relation que l'artiste entretient avec l'art. Les figures symboliques de Ph. Muray (dont on lit pour la première fois le Journal intime), de Wagner, de Rousseau, de G. Gould et de saint Augustin permettent à cette odyssée hors de l'implication civile de déployer la richesse de son sens. L'étape finale est l'expression directe du Poëme qui se tient au coeur de l'art : un chant de solitude. Ici, on ne parle pas extérieurement de l'art, on le fait. Et l'oeuvre vient couronner la pensée de l'oeuvre. |
RésuméCet essai analyse l'art comme un refuge dans lequel l'implication politique est absente. Le philosophe compare la politique contemporaine à une psychose volontaire et explore la pensée de plusieurs artistes : Philippe Muray, Glenn Gould, Rousseau... Il montre comment le rapport à la solitude s'épanouit dans une indépendance vis-à-vis de la société civile, à travers le portrait de saint Augustin. ©Electre 2024 |
Caractéristiques EAN
9782840496885
Nombre de pages
629
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
3.6
cm
Poids
816
g
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À propos de l'auteurMaxence Caron est un jeune philosophe et musicologue français, spécialiste de Heidegger à qui il a consacré sa thèse, mais aussi de Saint Augustin. Il a dessiné les contours d'un système philosophique dans lequel la littérature tient une grande place. |