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Les Nuits d'octobre, Pandora, Promenades et souvenirs, et particulièrement
Aurélia, parmi les derniers textes écrits par Nerval, donnent
au champ de la prose une ampleur inédite. Issus de la pratique
du feuilleton, libres de toute détermination générique, ils
glissent, sans solution de continuité, de la promenade excentrique
à la divagation hallucinée, de l'ironie à la mélancolie, de la
fantaisie à l'aveu autobiographique, de la simple notation journalistique
à l'engagement le plus entier de l'écrivain dans son
livre. Chemin faisant, l'oeuvre de Nerval, longtemps tenue pour
marginale, se révèle, dans sa singularité aérienne, comme l'un
des centres «névralgiques» de la littérature du XIXe siècle.