Michel Quoist

Michel Quoist, orphelin de père très jeune, doit dès l'âge de 14 ans entrer en apprentissage au lieu de poursuivre ses études. Il s'inscrit à la JOC et y découvre la vraie foi. Il décide alors, à 17 ans, d'entrer au séminaire à 17 ans et est ordonné prêtre neuf ans plus tard en 1947. Remarqué par ses supérieurs, il est envoyé à l'institut des sciences sociales et politiques de l'Institut catholique de Paris et consacre une thèse de sociologie à un quartier pauvre de Rouen, La ville et l'homme. Etude sociologique d'un secteur prolétarien. Il est nommé vicaire au Havre puis aumônier de la jeunesse de toute la ville, une responsabilité qui lui plait énormément. Il est proche du bouillonnement d'idées des milieux préconciliaires et soutient les campagnes de l'Abbé Pierre. En 1954 paraît Prières. Ce recueil de textes spirituels qui délaisse la théologie au profit de ce que vivent et souffrent les hommes dans leur quotidien connaît un énorme succès. Il est traduit dans 27 langues et vendu à près de 3 millions d'exemplaires. Ses droits d'auteur, comme ceux de ses autres livres, vont au Centre épiscopal France Amérique Latine créé pour répondre à l'appel du pape Paul VI, désireux d'inciter des prêtres européens à partir en Amérique Latine où le clergé ne suffisait pas à la tâche. Ce fut pour lui l'occasion de nombreux voyages et de rencontres avec les théologiens de la libération. Ses livres se classent en deux catégories : spiritualité et prières, Aimer ou le journal de Dany, Donner ou le journal d'Anne-Marie, Le Christ est vivant et sociologie chrétienne, L'enquête urbaine,L'équipe d'enquête et d'action.