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Avant de s'inquiéter de la variété des perversions et même de la volonté perverse, l'auteur s'interroge sur l'énigme de la volonté, sur la lente émergence de sa reconnaissance explicite. Non pour opérer une réduction historienne, morale ou psychopathologique, mais pour mieux approcher la perversion comme intensité.
La perversion n'est pas une simple perturbation de la finalité supposée du désir ni seulement l'expression d'une défaillance, mais d'abord une forme d'affirmation de la volonté libre, une intensification qui affecte aussi bien le rapport au fini que celui à l'infini. Oui, la volonté perverse est révélatrice du dépassement que la liberté désire introduire dans les hasards et les nécessités de l'opinion, des lois et des sciences physiques, humaines ou théologiques ; elle est aspiration à toujours plus d'accomplissement de soi.
L'impuissance à saisir le moment favorable est le coeur de la perversion : non pas avant tout une méprise d'objet. La perversion de la volonté libre est d'abord une intensité de fixation sur le bonheur voulu immédiatement et en soi, et non par égard à ce qui advient.