Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
Il a suffi d'un seul poème de Clément Marot, composé en 1535 « sur le tétin d'une humble demoiselle », pour faire du blason anatomique un phénomène de mode sans précédent. Dans les années qui suivent, de nombreux poètes, souvent proches de la cour de François Ier, se prêtent à cette dissection mentale et détaillent le corps féminin pour faire l'éloge de chacune de ses parties - des cheveux au pied, de la gorge à la cuisse et jusqu'au sexe.
D'abord collectés par Marot, ces poèmes ont connu leur plus fameuse édition en 1543, dans un volume illustré réunissant pour la première fois les blasons et leurs pendants satiriques, les contreblasons. Ce recueil fut l'une des premières entreprises collectives dans la poésie française. Il figure intégralement dans cet ouvrage, augmenté de nombreux autres blasons, rarement ou jamais réédités depuis leur parution.