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Marion Cocquet et Pierre-Antoine Delhommais dénoncent, avec autant d'érudition que d'humour, le déclinisme mortifère qui gangrène notre société, cette absurde petite musique du « c'était mieux avant » que tant d'intellectuels de renom et d'éditorialistes vedettes aiment fredonner aujourd'hui.
Vous êtes nostalgiques du passé ? De ces époques bénies où l'existence bénéficiait d'une tranquillité, d'une douceur que notre société actuelle, angoissée et stressée, ne connaîtrait plus ?
Mais quelle douceur de vivre purent bien connaître les 7 millions de Français morts en l'espace de quatre ans pendant la Peste noire ? Ces enfants victimes de la variole, de la scarlatine, de la varicelle ou de dysenteries, dont la moitié, sous l'Ancien Régime, n'atteignait pas l'âge de 10 ans ? Les mineurs de fond du début du XXe siècle, dans les houillères du Nord ou de Lorraine, victimes des coups de grisou et de la silicose ? Les centaines de milliers d'habitants des bidonvilles à l'époque des Trente Glorieuses, qui méritent aussi le titre de Trente Pollueuses ?
Rappeler les maux endurés par les générations qui nous ont précédés est le meilleur moyen de comprendre que le bon vieux temps n'est qu'un mythe dangereux, qui déforme la vision du présent, accroît la peur de l'avenir et fait le lit des populismes.