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« Le Christ est descendu dans la profondeur de la mort afin que "les morts entendent la voix du Fils de l'Homme et
que ceux qui l'auront entendue vivent" (Jn 5,25). » À l'heure de la mort, les défunts, y compris les non-chrétiens, ne voient pas une lumière indéfinie. Ils rencontrent « le Fils de l'homme », celui qui a vécu sur notre terre et qui est mort
sous Ponce Pilate. Il leur parle.
Oublier cela (depuis saint Augustin ?) induit des erreurs logiques de plus en plus lourdes. À n'envisager le salut des
non-chrétiens que dans le temps terrestre, on finissait par relativiser l'enfer ou l'Incarnation, le Christ unique rédempteur
et Fils de Dieu. Bref, on frôlait l'apostasie.
En 1992, le catéchisme de l'Église catholique a rappelé cette vérité simple : « La descente aux enfers est l'accomplissement, jusqu'à la plénitude, de l'annonce évangélique du salut. Elle est la phase ultime de la mission messianique
de Jésus » (CEC 634). Et en l'an 2000, le magistère a pu rappeler que le Christ est l'unique médiateur et sauveur,
sans dire pour autant que l'enfer soit rempli par les non-baptisés. Le dialogue interreligieux peut désormais sereinement s'appuyer sur la présence universelle de l'Esprit Saint qui inspire à tout homme le bien et conduit vers le Christ, sans pour autant verser dans le relativisme.