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Il est l'heure de se « mettre au boulot », estime Laurent Berger. Evidemment, par cette locution le secrétaire général de la CFDT n'exhorte pas à « travailler plus ». Il veut mettre en débat le thème du travail, trop souvent relégué derrière l'enjeu, hégémonique, de l'emploi. Or comment espérer juguler la crise de l'emploi si au préalable la « cause » du travail n'est pas investiguée ? Dans un dialogue conduit - sans mansuétude - par le journaliste Denis Lafay, Laurent Berger égrène les conditions d'un travail émancipateur, autonomisant, épanouissant, un travail « aussi » au service d'organisations - privées comme publiques - en devoir de performance économique, sociale... et donc humaine. Cet essai questionne également la responsabilité du patronat, de l'État, dans la construction d'un dialogue grâce auquel le travail profiterait de façon équitable aux travailleurs et aux entreprises. Le moment est bel et bien venu de se mettre au boulot pour réenchanter le boulot. Une utopie que dans ce manifeste le représentant du progressisme syndical relève haut la main.