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Fils d'un député puis sénateur radical et franc-maçon, député puis sénateur radical et franc-maçon lui-même, Camille Chautemps incarne devant l'Histoire l'un des représentants de ces grandes familles républicaines françaises, riches en personnalités. Souple, éloquent, courtois, sportif, l'homme aime plaire. Il est porté à la conciliation entre les points de vue politiques et passe pour un maître dans les transactions parlementaires et la formation des équipes gouvernementales.
Député-maire de Tours en 1919, Chautemps est dix-huit fois ministre entre 1924 et 1940, dont quatre fois président du Conseil. Comme tel, il est constamment présent au gouvernement entre 1936 et 1940. Il est, de la sorte, confronté à la montée simultanée, en Europe, des fascismes et de l'activisme communiste. Tenté par une politique d'apaisement avec l'Allemagne lors de la remilitarisation de la Rhénanie, puis de l'Anschluss et des accords de Munich, il tire les conséquences de l'effondrement militaire français en juin 1940 en proposant l'idée d'un armistice. Cela lui vaut de passer pour un défaitiste devant l'Histoire.
Retiré, en 1940, aux États-Unis, il fournit, à partir de 1942, des synthèses d information à l'O.S.S., il est condamné par contumace à la prison en 1947 pour sa participation au gouvernement de Vichy mais cette peine bénéficie d'une amnistie en 1934. Chautemps meurt aux États-Unis en 1963.