Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
On a longtemps dépeint les cannibales comme des êtres monstrueux et exotiques, des sauvages hantant les terres lointaines. Pourtant, nos ancêtres se délectaient eux aussi de chair humaine. Uniquement en cas de disette, pensez-vous ? Pas vraiment : en Occident, les situations où l'homme en vint à dévorer ses semblables sont nombreuses. De la préparation de précieux remèdes à base de cadavres aux rituels de vengeance destinés à outrager la dépouille de l'ennemi, jusqu'à l'anthropophagie maternelle : l'homme a souvent été un loup pour l'homme.
Bons chrétiens, chevaliers, rois, tendres jouvencelles, malades ou femmes adultérines pouvaient goûter aux délices de l'anthropophagie. Il faut dire que les imaginaires étaient hantés de créatures perfides et affamées. Ogres, loups-garous et cynocéphales côtoient des sorcières friandes de chairs humaines.
Autant d'histoires à découvrir en empruntant le dédale de documents historiques inédits, d'images et de textes brillamment assemblés par Angelica Montanari dans son histoire mordante du cannibalisme, entre croyances funestes et vérités crues.