Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
Comment un certain désir s'y prend-il pour impliquer
des puissances tierces dans ses entreprises ? C'est le problème
de ce qu'on appellera en toute généralité le
patronat, conçu comme un rapport social d'enrôlement.
Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme
capitaliste du patronat et de l'enrôlement salarial. Moins
de la diversité des régimes d'affects qui pouvaient s'y
couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects
tristes de la coercition brute. Et le voilà maintenant qui
voudrait des salariés contents, c'est-à-dire qui désireraient
conformément à son désir à lui. Pour mieux
convertir en travail la force de travail il s'en prend donc
désormais aux désirs et aux affects. L'enrôlement des
puissances salariales entre dans un nouveau régime et le
capitalisme expérimente un nouvel art de faire marcher
les salariés.
Compléter le structuralisme marxien des rapports par une
anthropologie spinoziste de la puissance et des passions
offre alors l'occasion de reprendre à nouveaux frais les
notions d'aliénation, d'exploitation et de domination que le
capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du
salariat joyeux. Et peut-être de prendre une autre perspective
sur la possibilité de son dépassement.