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Le moine Grégoire Kroug, né en 1909 à Saint-Pétersbourg, étudia la peinture en Estonie, puis à Paris où il s'exila en 1931. Doué, et formé par des grands maîtres russes de l'époque, il renonça à une carrière qui s'annonçait brillante pour se consacrer à la peinture d'icônes et de fresques. En compagnie de son ami Léonide Ouspenky, il en redécouvrit l'essence et les formes traditionnelles et s'attacha à les restaurer dans le monde orthodoxe où des influences étrangères les avaient depuis plusieurs siècles altérées. De 1933 à 1948, comme laïc, et surtout de 1948 jusqu'à sa mort prématurée en 1969, comme moine, il a réalisé une oeuvre iconographique forte, qui a rayonné dans tout le monde orthodoxe.
Cette oeuvre est celle d'un connaisseur intime de l'icône - de son histoire, de ses formes, de ses techniques -, mais aussi d'un spirituel inspiré.
Ses Carnets, trouvés après sa mort et colligés par sa soeur Olga, témoignent de toutes ces qualités. Consacrés à l'icône et à sa vénération, et aussi à l'analyse de types particuliers d'icônes, ils sont aussi l'oeuvre d'un théologien avisé, à la fois profond, raffiné et ouvert, dont la réflexion est animée par une foi droite, une vie d'ascèse rigoureuse et une insertion active dans la vie ecclésiale.
Dans leur ensemble, ces Carnets nous montrent à quel point la compréhension des icônes qu'avait le Père Grégoire était profonde et subtile, et à quel point aussi les icônes et fresques qu'il peignait présupposaient et traduisaient cette compréhension.
Cet ouvrage est sans aucun doute l'une des introductions les plus valables qui aient été jusqu'à ce jour consacrées à l'icône orthodoxe, indispensable à qui veut en comprendre l'essence et les formes véritables.
Les deux préfaces sont quant à elles de belles contributions à une présentation de ce que furent la vie et la personnalité du Père Grégoire, écrites par deux fidèles orthodoxes qui l'ont fréquenté et connu intimement, tandis que l'avant-propos met en valeur sa dimension spirituelle exceptionnelle, qui justifie l'insertion de ses Carnets dans la collection « Grands spirituels orthodoxes du XXe siècle ».