De la Madeleine de Fra Angelico à la démesure d’Orson Welles, des chapiteaux d’Autun aux flamboiements de Turner, un choix de tableaux, de photos, de souvenirs illustre ce beau livre du regretté Michael Lonsdale, artiste aux multiples talents, qui nous offre ainsi sa définition très personnelle de la beauté. Le texte, sensible et touchant, va droit au cœur.
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La beauté m'a toujours ensorcelé... elle m'a ému, parfois profondément troublé. En art, une oeuvre est réussie quand elle est juste, en accord avec la vie intérieure de l'artiste.
Voici rassemblés une soixantaine des trésors qui m'accompagnent depuis longtemps, et qui continuent à illuminer mes jours. J'essaie de raconter chaque oeuvre à ma façon, de savoir pourquoi elle me touche. Ce voyage singulier et passionnant m'a conduit à m'interroger : dans ce musée personnel, pourquoi sont mystérieusement réunis la fiancée juive de Rembrandt, la Madeleine de Fra Angelico, l'humanité désespérée de Samuel Beckett, les flamboiements de Turner, le sommeil des rois mages du chapiteau d'Autun, la démesure d'Orson Welles, la folie des couleurs de Monet, la lumière dramatique du Caravage, les dialogues de Marguerite Duras, l'art faussement naïf du Douanier Rousseau, les visions de Van Gogh, l'angoisse de Munch, la foi de Giotto, les fantasmagories de Bosch, etc. ?
Oui, quel est ce fil qui les relie ? Notre rapport à l'art est profondément intime, souvent indéfinissable. Mais nos passions peuvent se communiquer, entrer en résonance chez l'autre. C'est pourquoi j'ai voulu partager mon bonheur d'admirer, offrir mes trésors de beauté.