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Les Commentaires sur les Psaumes 67-69 et 91 d'Hilaire de Poitiers poursuivent l'itinéraire proposé dans la deuxième cinquantaine du Psautier : il ne s'agit plus de conversion, comme dans la première cinquantaine, et il ne s'agit pas encore d'envisager le royaume du Père dans la gloire, comme dans la troisième, mais d'acquérir les vertus et de considérer avec un esprit purifié le royaume du Fils.
Les quatre psaumes ici commentés sont tous placés sous le signe de la résurrection. Le Psaume 67, surnommé le « Titan des Psaumes » en raison de sa difficulté, retrace l'histoire juive annonçant celle de l'Église, devenue comme immortelle par la résurrection du Christ. Dans le Psaume 68, Hilaire entend la voix du Christ lors de sa Passion, exprimant sa pleine humanité - le théologien défend ici en même temps la divinité du Christ face à Arius - et anticipant sa victoire finale. Le Psaume 69 fait quant à lui mémoire du passé (la Passion) comme de l'avenir (la résurrection). Enfin, dans le titre du Psaume 91, le « sabbat » est vu comme une allégorie : alors que l'action divine est incessante, le « repos » de Dieu, c'est le Christ - et un sabbat éternel auquel l'homme se prépare sa vie durant.
Échos de la prédication de l'évêque de Poitiers sur ce livre central pour le christianisme, ces traités partagent aussi, à l'évidence, sa profonde expérience personnelle. Ils sont pour la première fois intégralement traduits en français.