Le comte Roy (1764-1847) : de la fortune privée au service de l'Etat - Jacques Bernot

Le comte Roy (1764-1847) : de la fortune privée au service de l'Etat

Jacques Bernot

Clément Juglar | février 2017
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Ce que dit l'éditeur

Capitaliste puis parangon de la rigueur budgétaire, Antoine Roy a connu une vie plus que contrastée. Issu de la bourgeoisie provinciale des environs de Langres (Haute-Marne), avocat au barreau de Paris à partir de 1785, il met d'abord son talent de défenseur au service des royalistes : le journaliste Durosoy en 1792, les veuves des fermiers généraux en 1795 et les insurgés de Vendémiaire en 1796. Sa prudence et son savoir-faire juridique mais aussi son mariage avec la fille du grand architecte Barré l'attirent dans le milieu des spéculateurs. Associé à l'affairiste langrois Caroillon des Tillères, il acquiert ainsi le comté de Sancerre dès 1795 puis il se lance dans l'acquisition de forêts et réussit un coup énorme en devenant, en 1801, pour vingt années, le gestionnaire exclusif des bois et des terres laissés par le dernier duc de Bouillon. Appuyé sur ce riche patrimoine foncier, il se lance dans le financement d'entreprises métallurgiques dans l'Eure. Il y accumule une des premières fortunes de France.

Napoléon Ier s'acharne contre Antoine Roy, en empêchant le mariage de sa fille et en confisquant le beau château de Navarre, dans l'Eure. Les Cent-Jours, en 1815, voient l'élection de Roy comme député. Sa carrière parlementaire va se poursuivre pendant plus de trente années. Trois fois ministre des Finances sous la Restauration, il est l'apôtre de la réduction de la dépense publique. Fait comte par Louis XVIII et pair de France en 1821, il figure désormais comme l'un des principaux experts des finances publiques. Il est président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations pendant dix ans, jusqu'à sa mort en 1847. Archétype de cette bourgeoisie nouvelle enrichie par la Révolution, le comte Roy, par sa fidélité à ses convictions monarchistes mais surtout parce qu'il s'impose comme la (mauvaise) conscience budgétaire et financière de la Restauration puis de la Monarchie de Juillet, reste, pour l'Histoire, un grand homme d'État.

Au terme d'une véritable enquête sur la spéculation sous la Révolution et l'Empire puis d'une recherche approfondie dans les archives parlementaires, Jacques Bernot, juriste et historien, trace le portrait vivant et dérangeant de ce millionnaire balzacien devenu ministre des Finances.

Résumé

La vie d'Antoine Roy, homme d'affaires et haut fonctionnaire sous la Restauration. Fervent royaliste sous la Révolution, il se lance dans la spéculation foncière en devenant le gestionnaire des terres laissées par le duc de Bouillon et finance des entreprises métallurgiques dans l'Eure. Député en 1815, il est trois fois ministre des Finances sous Louis XVIII et chantre de la rigueur budgétaire. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Jacques Bernot (Auteur)
Éditeur(s)
Date de parution
15 février 2017
Rayon
XIXe siècle : généralités
Contributeur(s)
Eric Mension-Rigau (Préfacier)
EAN
9782908735260
Nombre de pages
303 pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0 cm x 16.0 cm x 2.0 cm