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2017 marque le 500e anniversaire de la Réforme initiée par les Quatre-vingt-quinze thèses de Luther. À l'intérieur du mouvement réformateur, entre l'Allemagne luthérienne, la Suisse et la France calvinistes, l'Angleterre occupe une place à part. Au sortir du règne d'Élisabeth I, l'Église d'Angleterre se présente comme un compromis entre les excès du romanisme et les carences du protestantisme populaire. La question qui divise les chrétiens catholiques, luthériens et réformés tourne autour de la doctrine du salut : comment le croyant est-il « rendu juste » par le Christ. La foi suffit-elle à être justifié, ou bien faut-il également, voire en premier lieu, accomplir des « oeuvres » qui mériteraient le salut comme une récompense ? Ce qui est en jeu dans la justification, c'est le rôle de la grâce comme don gratuit, initiative libre de Dieu pour nous sauver. En 1837, John Henry Newman prononce une série de « conférences sur la doctrine de la justification », fruit d'une réflexion commencée dans les milieux évangéliques anglicans qui constituèrent le creuset de sa conversion de 1816. Newman ne sépare pas la relation personnelle avec le Christ de la médiation sacramentelle dans la réception du salut. Les sacrements attestent en même temps qu'ils accomplissent la recréation de l'homme. Si la « foi seule » justifie, l'Esprit Saint achève la sanctification en nous communiquant sacramentellement les bienfaits que le Christ nous a acquis dans le Mystère pascal. Ces conférences constituent un chef d'oeuvre d'équilibre. Elles demeurent aujourd'hui l'une des plus importantes contributions à la quête de l'unité qui anime le dialogue oecuménique.