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Des Confessions de Jean-Jacques Rousseau (1782-1789) aux Années d'Annie Ernaux (2008) en passant par Mémoires d'outre-tombe (Chateaubriand, 1849) ou la Vie de Henry Brulard (Stendhal, 1835-36), l'autobiographie se construit comme un genre narratif à part entière dont les romantiques se sont largement emparés. En poésie, le XIXe siècle et les romantiques en particulier investissent les éléments autobiographiques comme un cadre poétique. L'enjeu est-il pour autant de livrer au lecteur un récit de sa vie dans un recueil poétique ? Rien n'est moins sûr...
Lyrisme
Registre littéraire, le lyrisme peut se définir par la place accordée à l'expression de sentiments personnels. Le mot vient de « lyre », l'instrument du poète, qui rappelle les liens entre poésie et musique dès les origines de la littérature. On associe d'ordinaire le lyrisme à des thèmes : l'amour, ses joies comme ses malheurs, la mort, la nature. Il faut ajouter des procédés : l'emploi du « je », l'exclamation, la répétition, etc., et des formes : l'élégie, l'ode, la chanson.
Le lyrisme reste malgré ces marqueurs une expression de la subjectivité qui, par le partage et l'élévation de l'intime, se fait questionnement existentiel et expérience universelle.
Ecriture poétique
La poésie est un genre littéraire, qui a une histoire propre, des marqueurs formels (le vers, la strophe, la rime...), des formes (sonnet, ballade, ode...). Mais l'écriture poétique excède le genre de la poésie : Racine compose ses tragédies en vers ; les épopées antique (Homère) ou médiévale (La Chanson de Roland) sont en vers. Si l'on oppose vers et prose, cela ne rend pas compte de ce qu'est l'écriture poétique. Les poèmes en prose (Baudelaire, Rimbaud) ou la prose poétique (Rousseau, Chateaubriand) repoussent cette frontière facile entre deux formes.
La poéticité d'un texte ne se limite pas à sa forme. Elle est à la fois un rapport à la langue et un rapport au monde.
L'âme
Instance du sensible, quand l'esprit est le lieu de la raison, l'âme implique le sentiment. Elle est aussi ce qui reste des disparus, ici, de la fille disparue. Elle oriente le moi vers la spiritualité (le lien à la divinité) mais aussi de la conscience, y compris morale.
Contemplation
Le mot renvoie au regard, porté sur le monde, à une forme d'étonnement qu'est l'admiration comme à la méditation. Lyrisme et pensée, intériorité et rapport au monde sont ainsi annoncés comme les mouvements de l'âme que le poète va exposer.