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Si le purgatoire est « né » au Moyen Âge, il n'a jamais été aussi populaire qu'au XIXe siècle. Comment expliquer ce phénomène qui fit de la dévotion aux âmes du purgatoire l'une des pratiques les plus répandues de l'Europe catholique ? Aux sources de cette renaissance, on trouve la force du « culte des morts », la nécessité de répondre aux revendications affectives des fidèles et au discrédit massif de l'enfer, enfin la volonté de l'Église de contrecarrer l'expansion du spiritisme. On a beaucoup insisté alors sur le rôle d'intercesseur des âmes du purgatoire, sur la sollicitude à l'égard des « âmes délaissées », car sans famille ici-bas ou trop pauvres pour payer des messes.
Or, au début du XXe siècle, au terme de cette ultime phase de prospérité, le purgatoire s'efface peu à peu des consciences et des représentations. À l'origine de cette révolution des mentalités : la Grande Guerre, et ses millions de disparus.