Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
Les avenues A, B, C et D forment une espèce d'appendice crasseux du Lower East Side de Manhattan : ces îlots à initiale sont devenus territoire indien, le pays du meurtre et de la cocaïne... Interrogés sur les origines de leur Alphabetville, les habitants répondront que le Christ s'est arrêté à l'entrée de l'Avenue A... Mais enfoncez-vous un peu plus loin dans le quartier. L'Avenue B, où tous les repères rassurants s'évaporent, arbore les couleurs de la pauvreté les plus primaires... Or c'est quasiment la civilisation comparé à la C.
Avenue C, ce sont des patrouilles d'ados qui font régner l'ordre - enfin, leur ordre -, protégeant les dealers du coin et dissuadant les malfrats du nord de la ville de venir s'aventurer par là. Leur chef est une femme, Sarah, surnommée Saigon, parce qu'elle a été infirmière militaire au Vietnam. Avec Howie, son amour d'enfance, on va se laisser emporter dans des aventures qui défient l'imagination la plus enfiévrée, entre les rois de la drogue, les agents doubles, les truands de haut vol, les coups tordus des uns, les crimes des autres. Et dans le tourbillon de la langue de Jerome Charyn qui ne ressemble à aucune autre.