Danny, champion du monde

Ce que dit l'éditeur

Danny champion du monde

« Avoir huit ans et vivre avec mon père était loin d'être triste. J'étais néanmoins impatient d'avoir neuf ans. Je me disais qu'on devait s'amuser encore plus quand on avait neuf ans. Mes suppositions ne se révélèrent pas tout à fait exactes. »

Danny n'oubliera pas l'année de ses neuf ans.

Il n'a ni mère ni frère ni soeur mais un père, William, qui sourit avec les yeux et les remplace tous.

L'existence de Danny et William est un jeu, une fantaisie qu'anime chaque jour sans temps mort ce père héroïque. Dans leur roulotte de gitans que jouxtent la station-service et le pré, Danny sirote les chocolats chauds du soir et écoute les histoires de William, surtout celle du Grand Gentil Géant, qui conditionne minutieusement la poudre des rêves distillés aux enfants endormis.

À neuf ans, Danny sait moins poser une division que conduire une Austin Baby. Il répare les moteurs, fabrique des montgolfières et des cerfs-volants. Il porte un secret aussi.

Le bois du riche Hazell est le lieu d'obscures activités nocturnes. Découvrant une nuit que son père se livre avec frénésie au braconnage, Danny veut être initié. La mission Belle au bois dormant va lui en offrir l'occasion. Soutenus par le médecin du village, le gendarme et l'épouse du pasteur, Danny et son père vont faire voler en éclats le rendez-vous mondain orchestré par l'odieux Mr Hazell. Et transformer leur quotidien en une succession ininterrompue de bonheurs.

Avec Danny champion du monde, Roald Dahl pose un regard empreint d'humour et d'une immense tendresse sur la relation qui lie un père à son enfant.