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Au milieu du IIIe siècle, l'Empire romain connaît des difficultés de toutes sortes, politiques, militaires, économiques, naturelles, qu'aggrave encore une épidémie de «peste». La partie orientale de l'Afrique est probablement moins éprouvée que d'autres régions, mais elle a néanmoins son lot des malheurs du temps.
Pour expliquer une telle dégradation, deux conceptions de l'histoire s'affrontent. Les païens voient dans cette situation l'effet de la colère vengeresse des dieux, outragés par les chrétiens, car ceux-ci s'abstiennent de participer aux cérémonies en leur honneur. Ce refus les désigne comme responsables de tous les maux de l'Empire et «légitime» les persécutions à leur encontre.
Pour Cyprien, ces accusations n'ont aucun fondement, les persécutions aucune justification. Les maux présents ont une cause naturelle: conséquence du vieillissement du monde, ils sont les signes, annoncés par l'Écriture, que la fin du monde est proche. Cette conviction, qui anime les chrétiens, leur permet de supporter malheurs et persécutions avec courage et patience, dans l'attente du Royaume.
Cyprien termine sa «lettre ouverte», adressée à un certain Démétrien empressé à colporter les griefs contre les chrétiens, en exhortant les païens à se convertir, car il est encore temps pour eux d'échapper au châtiment éternel. Ce «protreptique» final confère à l'«apologie» sa véritable signification.