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Mobilisé en 1917, Henry Gunther rejoint aussitôt le front français. Pour lui, d'origine germanique au sein de l'armée américaine, l'épreuve de la guerre est douloureuse. La découverte de l'amour auprès de Marie, une jeune infirmière française, et la rencontre d'Eugen, son demi-frère soldat sous le drapeau allemand, vont le mener vers un destin hors du commun. Le jour de l'armistice, alors que les hommes sont fébriles et impatients, Henry, trompé par l'un de ses camarades, se précipite au-devant des lignes ennemies ignorant qu'il s'avance au-devant de sa propre mort... Il sera le dernier soldat américain à tomber sur le sol français...
« Ne cours pas comme ça, Henry. La mort rattrape toujours ceux qui courent. »
- Dépêche-toi, nom de Dieu ! Les Boches vont prendre le boyau en enfilade et on va se faire descendre.
Henry gardait son calme. Il achevait de panser la jambe du soldat allemand. Le livret militaire de celui-ci tomba de la poche de sa blouse lorsque Henry la lui boutonna à cause du froid. Il s'en empara pour le remettre à sa place, mais une photographie déchirée, incomplète s'en échappa. Une photographie de femme et d'enfant que la pluie, la boue et le sang se disputaient. Henry l'essuya du revers de sa manche. Il sentit le regard de l'Allemand toucher son coeur quand il se reconnut dans les bras de sa mère. (...) Un frisson d'angoisse et de désespoir lui glaça le corps.
- C'est ma mère, souffla-t-il d'une tendresse endormie.