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En politique comme en poésie, les Chinois privilégient
l'expression allusive, la formulation détournée ;
au face-à-face, ils préfèrent la subtilité d'un abord de
biais. Ils «chinoisent», dit-on d'eux, sans comprendre
comment ils procèdent.
Refusant de laisser enfermer cette différence dans les
termes d'une nature ou d'une mentalité singulières,
François Jullien nous montre sur quelle logique repose
cette autre stratégie du sens et quelle est son efficacité.
Dans les grands textes de la pensée chinoise ici revisités
(Entretiens de Confucius, Mencius, Laozi, Zhuangzi),
nous découvrons un discours de l'«indice» qui ne vise
pas à la généralité des essences, mais intègre en lui toutes
les perspectives, comme globalité, et aboutit ainsi à une
variation continue. C'est de là que naissent, en Chine, la
richesse d'un sens implicite ainsi que la valeur de la
sagesse.
Avec Le Détour et l'Accès, François Jullien nous entraîne
au plus loin du logos. Travaillant, chemin faisant, à cette
question nouvelle : comment l'écart peut-il être source
d'effet ? Autrement dit, en quoi le détour donne-t-il accès ?