Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
À l'origine, la dictature est une institution
de la République romaine. Le dictateur reçoit la
mission de rétablir l'ordre républicain dans un
temps limité à six mois. La dictature «souveraine»,
spécifiquement moderne, est quant à elle
illimitée et vise à créer un nouvel ordre.
L'ouvrage de Schmitt n'est pas seulement
une remarquable analyse historique des usages
de cette institution destinée à faire face à l'état
d'exception. Si l'expérience ultérieure du XXe siècle
a disqualifié la notion de dictature, l'interrogation
sur les situations où l'État de droit est confronté
à ses limites n'a rien perdu de son actualité : les
mesures «antiterroristes» aussi bien que les difficiles
«transitions» consécutives au renversement
d'autocraties militaires en attestent aujourd'hui.