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Le Dit du Genji, ce grand classique de la littérature universelle
dont Borges disait qu'il n'a jamais été égalé, fut écrit au début
du onzième siècle par dame Murasaki, une aristocrate qui
vécut à la cour impériale de Heian-kyô (l'actuelle Kyôto).
Cependant, écrit René Sieffert qui a travaillé à sa traduction
près de vingt ans, «pas un instant je n'ai eu le sentiment d'un
véritable dépaysement, ni dans le temps ni dans l'espace, mais
au contraire me hantait l'impression constante d'être engagé
dans une aventure mentale étonnament moderne. Il m'a
semblé découvrir des situations, des analyses, des dialogues
qui pouvaient avoir été imaginés hier, si ce n'est demain.»
Ce «roman-fleuve», qui retrace le destin politique et la
riche vie amoureuse d'un prince, le Genji, vaut autant par
la vigueur de la narration que par l'évocation d'un climat,
une atmosphère, un état d'âme, les accords d'une cithare
ou le parfum d'un prunier en fleur - illustration parfaite de
l'impermanence de ce monde et de la vanité ultime de toute
entreprise humaine.