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Personne, avant 1914, n'aurait imaginé qu'un jour, Barrés reconnaîtrait aux protestants, aux juifs et aux socialistes le même statut de « familles spirituelles de la France » qu'aux catholiques et aux traditionalistes. N'avait-il pas, au temps de l'affaire Dreyfus, soutenu les campagnes antisémites, brocardé l'influence « dissolvante » du protestantisme, ferraillé contre l'« internationalisme rouge » ? Publié en 1917, au plus fort des mutineries et de la crise morale qui saisit l'arrière, Les Diverses Familles spirituelles de la France dévoile un Barrès inattendu. Face à la commotion nationale, il se fait chantre de la diversité française et de l'union sacrée.
Barrès ne fut ni le « crieur public du massacre » dénoncé par Jean Guéhenno, ni le « rossignol du carnage » fustigé par Romain Rolland. Pour lui, en effet, le soldat se bat pour que ses enfants n'aient pas à le faire. Il fait la guerre pour détruire la guerre...