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Barbare ? Informel ? Obscur ? En analysant la question foncière, ce livre démontre qu'au contraire le haut Moyen Âge est une période inventive pour le droit.
Du VIe au Xe siècle, durant lesquels la détention de la terre est le fondement de toute puissance, les terres publiques sont gérées de manière attentive : comment concéder la terre publique à des fidèles, afin d'éviter le risque d'accaparement ?
Analysant le droit foncier, ce livre interroge les cadres et les concepts avec lesquels on parle de la terre dans les sociétés dites « barbares » et permet de dresser un portrait inattendu des sociétés du haut Moyen Âge, plus attaché au formalisme
juridique qu'on ne le croit couramment.
Toutes les institutions foncières sont réexaminées et réévaluées ; des concessions aux églises à la colonisation agraire, en passant par les techniques d'enregistrement et de publicité foncière. En montrant ainsi un formalisme toujours plus affirmé et
l'apparition d'innovations juridiques totalement inconnues du droit romain, ce livre propose une approche inédite des sociétés rurales du haut Moyen Âge.