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Au village des Bastides Blanches, on hait ceux de
Crespin. C'est pourquoi lorsque Jean Cadoret, le Bossu,
s'installe à la ferme des Romarins, on ne lui parle pas
de la source cachée. Ce qui facilite les manoeuvres des
Soubeyran, le Papet et son neveu Ugolin, qui veulent
lui racheter son domaine à bas prix...
Jean de Florette (1962), premier volume de L'Eau
des collines, marque, trente ans après Pirouettes, le
retour de Pagnol au roman. C'est l'épopée de l'eau
nourricière sans laquelle rien n'est possible.
Marcel Pagnol y développe l'histoire du père de
Manon, évoquée sous forme de flash-back dans le film
Manon des sources (1952). Les dialogues sont savoureux,
et la prose aussi limpide que dans les Souvenirs
d'enfance. Quant au Papet et à Ugolin, à la fois drôles
et terrifiants, ils sont parmi les créations les plus
complexes de Pagnol.
«Tu comprends, s'ils avaient bu l'eau de la citerne,
c'est sûr qu'ils seraient morts tous les trois, et moi
ça m'aurait embêté. D'avoir bouché la source, c'est
pas criminel : c'est pour les oeillets. Mais si, à cause de
ça, il y avait des morts, eh bien peut-être qu'après
nous n'en parlerions pas, mais nous y penserions.»