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Après la mort du Bossu, et la vente des Romarins,
Manon et sa mère s'installent dans la grotte de
Baptistine. Quelques années plus tard, Manon trouve
l'occasion de se venger...
Pagnol s'est souvent adapté lui-même, passant aisément
du théâtre au cinéma. Ici, il fait le chemin
inverse, et adapte un film en roman : Manon des
sources (1963), deuxième partie de L'Eau des collines,
est la «mise en roman» du film éponyme, tourné dix
ans plus tôt. On en retrouve tous les personnages, et
on est émerveillé de voir que les dialogues, qui sont
souvent, mot à mot, les mêmes, «s'entendent» aussi
bien sur la page que sur l'écran. Manon des sources
sera une sorte de testament : Pagnol ne réalisera
jamais Jean de Florette, et n'écrira plus de fiction.
«Le murmure était plus fort ; c'était une chanson
tintante et cristalline... Elle s'arrêta, éleva la petite
flamme au-dessus de sa tête, et vit sur le sol danser
une étoile : comme elle se penchait, un visage monta
vers elle, et c'était le sien.»