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«La guerre engendre beaucoup de maux, entre lesquels
sont le grand nombre d'historiens» écrit Jean Racine, en
marge d'un exemplaire du «Comment écrire l'histoire» de
Lucien. Remarque acerbe méritée ?
«Que s'est-il vraiment passé ?» et «comment le dire ?»,
sont deux questions auxquelles on est confronté lorsqu'il
s'agit de «rapporter des faits».
Au deuxième siècle de notre ère, Lucien de Samosate se
pose avant tout la deuxième question.
Marqué par sa formation rhétorique, il porte en lui
l'habituelle distinction entre deux aspects constitutifs du
discours : ce qui concerne la matière (pragmatikos topos)
et ce qui touche l'expression (lektikos topos).
Le «Voltaire de l'antiquité» (dixit Mme de Staël) se
concentre avec un esprit satirique sur l'examen du «comment
dire».
Un texte vif, qui fait sourire, et souvent réfléchir.