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Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement
de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie,
les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain ?
La réponse se construit à partir d'un tour du monde dans l'espace et
dans le temps - depuis les sociétés disparues du passé (les îles de
Pâques, de Pitcairn et d'Henderson ; les Indiens mimbres et anasazis
du sud-ouest des États-Unis ; les sociétés moche et inca ; les colonies
vikings du Groenland) jusqu'aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui
(Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie)
en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné,
enrayer leur effondrement (la Nouvelle-Guinée, Tikopia et le Japon
de l'ère Tokugawa).
De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu'il
n'existe aucun cas dans lequel l'effondrement d'une société ne serait
attribuable qu'aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs,
au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des
dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins
hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux
; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs
propres, à ces problèmes.
Cette complexité des facteurs permet de croire qu'il n'y a rien d'inéluctable
aujourd'hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée
de l'environnement.