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« En Occident, l'art a fini par devenir une religion de substitution avec ses temples que sont les musées, ses cérémonies que sont, par exemple, les expositions, ses prêtres que sont les artistes. L'art sacré a-t-il décliné au profit de la sacralisation de l'art ? Écrite avec simplicité et pensée avec profondeur, la synthèse de Juan Plazaola, ici admirablement illustrée, retrace les vingt siècles des rapports de l'Église et de l'art, centrée sur l'architecture et sur les images.
Cette histoire est traversée par la « dialectique chrétienne qui reconnaît autant les droits de la chair que ceux de l'esprit ». Elle est dès lors marquée par des oscillations récurrentes entre sensualisme et rigorisme, entre néopaganisme et iconoclasme. Seule une droite compréhension de la logique et des exigences de l'Incarnation du Verbe fait chair peut permettre de discerner ce que les oeuvres d'art portent en elles d'authentiquement religieux, à la jonction des sens et de l'esprit. »
Guy Bedouelle