Eichmann avant Jérusalem : la vie tranquille d'un génocidaire
Bettina Stangneth
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEichmann avant Jérusalem La vie tranquille d'un génocidaire Lors de son procès à Jérusalem en 1961, Adolf Eichmann se présenta comme un simple bureaucrate qui n'aurait fait qu'obéir aux ordres. La philosophe Hannah Arendt écrivit quant à elle qu'il était certes un criminel antisémite notoire devant être châtié, mais qu'il n'aurait fait preuve d'aucun fanatisme particulier parce que, davantage préoccupé par sa carrière qu'autre chose, il aurait été incapable de distinguer le bien du mal. Cette thèse dite de la « banalité du mal » déclencha un tollé lors de sa parution. Très respectueuse de la grande spécialiste du totalitarisme, la philosophe et historienne allemande Bettina Stangneth démontre ici, nouveaux documents à l'appui - et l'on en reste saisi d'effroi -, que cette thèse ne saurait s'appliquer à celui qui fut l'un des plus grands artisans de la « Solution finale ». Pire encore, elle affirme que celui qui s'assura que les Juifs soient massacrés dans les camps de la mort nazis et qui s'enfuit en Argentine avec la complicité du Vatican en 1950 est aujourd'hui encore un personnage sur lequel la lumière n'est pas entièrement faite. |
RésuméLors de son procès à Jérusalem en 1961, Eichmann se présente comme un petit bureaucrate n'ayant fait qu'obéir aux ordres, et Hannah Arendt soutint la thèse de la banalité du mal selon laquelle il n'aurait fait preuve d'aucun fanatisme particulier, se contentant de gérer sa carrière. L'historienne démonte ce point de vue, nouveaux documents à l'appui prouvant la haine antisémite du tortionnaire. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Bettina Stangneth
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
12 octobre 2016
Rayon
Nazisme et Shoah
Contributeur(s) Olivier Mannoni
(Traducteur) EAN
9782702157534
Nombre de pages
666
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
4.3
cm
Poids
828
g
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