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1934-1935. La France est divisée entre des idéologies extrêmes. La République est minée par des scandales à répétition. L'Église catholique est traversée par des tensions très fortes entre des « progressistes », qui inclinent vers le Front populaire en
gestation, et des « conservateurs ». C'est dans ce contexte de crise que le philosophe Jacques Maritain (1882-1973) cherche à
définir les responsabilités sociales des chrétiens par la rédaction du manifeste intitulé Pour le bien commun, première expression collective des intellectuels catholiques.
Alors que le siècle exige « l'engagement » des intellectuels, la Lettre sur l'indépendance entend rappeler l'indépendance première du philosophe, témoignant de « la liberté de l'intellect en face de l'instant qui passe », ainsi que l'indépendance du chrétien, manifestant « la liberté de la foi en face du monde ». « C'est tout le contraire d'une retraite ou d'une évasion ; tout le contraire d'une défection devant le drame de l'existence et de la vie. C'est un engagement d'autant plus réel et d'autant plus profond que la liberté intérieure est intacte. »
Ces écrits sont précédés d'une préface de Florian Michel, maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste d'histoire intellectuelle, politique et religieuse, il dirige le Centre Pierre-Mendès-France.