Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
D'Érasme de Rotterdam (1467-1536), on ne connaît plus guère que ses portraits, peints par Holbein, Dürer, Quentin Metsys, et une oeuvre, Éloge de la folie, associée à un mot : l'humanisme.
Grand voyageur, Érasme fut le premier penseur à se définir comme européen. À l'affût des différents savoirs, passionné d'imprimerie, il prôna l'accès de tous à la culture et à la connaissance.
Réformateur audacieux, mais épris de tolérance et de dialogue, il dénonça tous les fanatismes, cherchant à conjurer la rupture religieuse qui allait ensanglanter l'Europe. Il fut le premier intellectuel au sens moderne, père spirituel de Spinoza ou de Voltaire. Publié en 1935, cet essai reflétait les préoccupations de Stefan Zweig, dans une Europe en proie aux totalitarismes et bientôt à la guerre. Il n'a rien perdu de son actualité.