C'est un petit texte étincelant et le récit d'une rencontre entre un artiste défunt et une femme inspirée et sensible. Marion Muller-Colard réussit le pari fou de nous faire découvrir un artiste à travers l'évocation d'une de ses dernières œuvres à la troublante signification. Un très belle lecture en ce début de temps de Carême.
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« Il m'arrive de penser que tout est mise en abîme. Mais à une échelle si grande qu'il nous est impossible de voir nos existences autrement que comme des ramifications anarchiques. Chacun de nous est à la fois la petite et la grande matriochka d'autre chose. Et si Dieu existe, c'est d'être la plus petite, l'indivisible. Cet ovale lisse et minuscule que j'aimais tenir enfin entre mes mains, enfant. Dans le désordre des poupées russes éventrées, éparpillées au sol par moitiés, tenir au creux de ma paume ce noyau dur solide, irradiant d'une inviolable unité. »
Dans ce livre, Marion Muller-Colard part à la rencontre de Nikola Zaric, sculpteur lausannois décédé en 2017. Son oeuvre lui révèle que « la vie ne se trace pas en ligne mais en ronde, car toute mue est une perte et toute perte est un berceau ».