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« Il y a quelque part, dans la maison où je demeure, une pièce interdite, à laquelle la plus lointaine allusion ne peut être faite, une pièce non seulement inaccessible, mais comme maudite, où personne ne doit se rendre. On sait bien qu'elle existe cependant ; il se peut même que l'on sache à peu près où elle se trouve : si on la cherchait longuement, on réussirait à la découvrir sans doute. Pourtant il est impossible de faire un pas dans cette direction : tu interdis, mon père, que l'on aille de ce côté ; tu défends l'entrée de cette pièce avec une résolution farouche. Pourquoi es-tu si déterminé à empêcher que l'on s'y rende ; qu'est-ce qu'il y a donc dans cette pièce, qu'avec tant d'obstination tu veuilles dissimuler ?
Le spectacle qui s'y trouve caché doit être effrayant, je le devine, même pour toi qui sembles l'avoir déjà vu ; si tu refuses que l'on y jette les yeux, si tu ne veux pas toi-même le regarder, c'est parce qu'il y a des choses, peut-être, que l'on ne peut pas regarder deux fois.
Tu ne dois pas t'inquiéter cependant : je n'essaierai pas d'entrer dans cette pièce, je te le promets, enfin je ne peux pas te le promettre parce que je ne sais pas encore parler, mais, à ma manière je t'en fais le serment ; la terreur m'empêcherait, quoi qu'il en soit, de m'y aventurer... »